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Les femmes de Wigan sont toujours confrontées à l’écart de rémunération entre les sexes

La majorité des grandes entreprises et organisations basées dans l’arrondissement qui ont soumis leurs rapports sur les salaires des employés masculins et féminins pour 2019-20 ont un écart de rémunération en faveur des hommes.

En raison de la pandémie de coronavirus, il n’est pas obligatoire de divulguer l’écart de rémunération entre hommes et femmes cette année.

Dans l’arrondissement, 13 grands employeurs l’ont fait, ce qui représente moins de la moitié du nombre de ceux qui ont remis leur rapport pour 2018-19.

L’écart de rémunération entre les sexes porte sur la différence entre l’âge moyen des hommes et des femmes, et non sur la question de savoir si les deux sexes sont payés de la même manière pour un travail égal.

Neuf des organisations et entreprises de l’arrondissement présentaient un écart de rémunération en faveur des hommes en 2019-20, quatre d’entre elles rémunérant davantage l’employée moyenne.

Dans l’ensemble du pays, sur les 5 555 employeurs qui ont volontairement fourni des données, 81 % présentaient un écart de rémunération en faveur des hommes, selon une analyse de l’unité de données JPIMedia.

Seuls 12 % des employeurs qui ont répondu avaient un écart de rémunération en faveur des femmes.

L’écart le plus important en faveur des hommes à Wigan en 2019-2020 a été constaté dans l’entreprise TXM Plant, basée à Ashton, qui payait en moyenne 6,67 £ à une femme pour chaque 10 £ que recevait un employé moyen.

À l’autre extrémité du spectre des résultats, on trouve la société de soins Cuerden Estates, qui a payé la femme moyenne 10,95 £ pour chaque 10 £ que l’homme moyen recevait.

Sur les neuf entreprises de Wigan qui présentent un écart de rémunération favorisant les hommes, huit paient désormais leur employé féminin moyen plus qu’elles ne le faisaient dans les données de 2018-19.

Alors que sur les quatre entreprises dont l’écart de rémunération entre les sexes favorise les femmes, une seule a vu la marge entre les employés masculins et féminins s’accroître depuis 2018-19.

Les organisations qui ont fourni les données sont notamment le Wigan Council, le Wrightington, Wigan and Leigh (WWL) NHS Foundation Trust et le Wigan and Leigh College.

L’écart de rémunération moyen dans l’ensemble des entreprises ayant fourni des données est de 12,9 % en faveur des hommes.

Bien que la nature incomplète de l’ensemble de données de cette année rende difficile les comparaisons avec les années précédentes, une grande organisation caritative pour l’égalité des sexes a déclaré qu’il était vital de continuer à rendre ces informations disponibles.

Gemma Rosenblatt, responsable de la politique et des campagnes de la Fawcett Society, a déclaré

« Ces données montrent pourquoi il est important que le gouvernement ne laisse pas tomber l’écart de rémunération entre les sexes.

« La pandémie de coronavirus a durement touché les revenus des femmes, il est donc plus important que jamais que ces données soient publiées ».

La baronne Berridge, ministre de la condition féminine, a déclaré : « Il sera important de s’attaquer aux problèmes sous-jacents qui freinent les femmes sur le lieu de travail alors que nous cherchons à nous remettre de cette crise.

« Nous reconnaissons la pression et l’incertitude sans précédent auxquelles sont actuellement confrontés les employeurs, c’est pourquoi nous avons pris la décision de suspendre l’application du rapport sur l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes cette année ».

Depuis 2017, toute organisation comptant 250 salariés ou plus est tenue de signaler son écart de rémunération entre hommes et femmes.

L’analyse est effectuée sur la base de l’écart de rémunération horaire médian. Celui-ci montre la différence de rémunération entre les salaires des hommes et des femmes de rang intermédiaire.

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